Les mis en cause faisaient la propagande, via des sites électroniques, d'idées extrémistes adoptées par cette organisation terroriste, annonce le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Ils opéraient dans les villes de Nador, Laâyoune, Tétouan, Meknès, Sidi Ifni, Béni Mellal, Saidia, Dakhla et Tanger.
Outre leur allégeance au prétendu émir "Abou Bakr El Baghdadi" et leur entière adhésion à l'agenda de cette organisation, ces éléments ont contribué à grande échelle, à faire l'apologie des actes criminels revendiqués par "Daech" à l'intérieur et en dehors de la Syrie et de l'Irak, notamment ceux qui ont visé plusieurs pays durant ce mois sacré, ajoute le ministère.
Les mis en cause ont également noué des contacts avec cette organisation terroriste pour inciter les jeunes volontaires à combattre dans ses rangs et mis à profit les réseaux électroniques pour acquérir de hautes compétences en matière de fabrication d'explosifs et des produits chimiques et de maniement de différents types d'armes, précise le communiqué. Les mis en cause seront déférés devant la justice une fois achevée l'enquête en cours sous la supervision du parquet général compétent.