C’est manifestement une dépression aiguë que traverse actuellement cette chercheuse récemment mutée à Dakhla. Auparavant rattachée à l’Institut national de recherche en pêche maritime de M’diq, la scientifique, spécialisée en biologie marine, a été sommée de quitter le nord du pays pour Dakhla, dans l’extrême sud. Contactée par le quotidien Assabah qui rapporte son histoire dans son édition du mardi 13 octobre, la scientifique a affirmé vivre une dépression nerveuse et s’est même dite prête à se suicider.
Les «souffrances» de la chercheuse ont commencé dès la nouvelle de sa mutation. Un délai d’à peine 11 jours lui a été accordé pour déménager et laisser derrière elle un appartement qu’elle louait depuis huit ans. La scientifique affirme vivre aujourd’hui une vie de sans domicile fixe puisqu’elle est hébergée chez des amis, à Dakhla. La mutation est d’autant plus difficile à vivre pour elle que, déclare-t-elle encore, le poste «technique» qui lui a été assigné n’a rien à voir avec sa spécialisation et son rang de «cadre».
La chercheuse crie à l’injustice. Selon elle, elle est «victime d’un viol de ses droits humains et professionnels et subit de multiples pressions qu’elle ne peut plus supporter». Elle n’aurait même pas eu le temps de ranger ses affaires, à M’diq, ni de régler ses affaires personnelles.