Au moussem Moulay Abdellah Amghar d’El Jadida, qui fermera ses portes ce 16 août, une véritable mosaïque d’activités et de rencontres s’offre au public. Un théâtre à ciel ouvert où chaque recoin raconte une histoire. Des gargotes populaires qui embaument l’air de grillades, des spectacles de fantasia qui font vibrer le sol, des concerts où résonnent chants et youyous… Ici, le temps semble suspendu. Tous n’ont qu’une envie: s’imprégner de cette atmosphère unique, voyager au cœur de la culture équestre et plonger dans des traditions séculaires.
Parmi les figures emblématiques de ce rassemblement, les artistes populaires tiennent une place centrale. Gardiens des traditions musicales et orales, ils perpétuent un héritage précieux. Un joueur de flûte traditionnelle confie: «J’ai appris à jouer de la flûte traditionnelle avec mes ancêtres. Je fabrique moi-même mes instruments.» Voilà huit ans qu’il participe au moussem, sans jamais manquer une édition. «C’est un beau moussem, Dieu soit loué», ajoute-t-il avec fierté.
Plus qu’un simple rassemblement, le moussem Moulay Abdellah Amghar demeure un moment d’unité, de fête et de transmission des arts populaires. À travers les chants, les instruments, les tentes, la fantasia et la chaleur humaine, c’est le Maroc profond qui se raconte.






