Mohammedia: enquête sur le meurtre d’un promoteur immobilier

Un fourgon de la Sûreté nationale et un véhicule de la Police technique et scientifique.

Revue de presseLes services de la police judiciaire enquêtent sur le meurtre d’un jeune promoteur immobilier, âgé d’une trentaine d’années. Il a été retrouvé poignardé devant sa maison, à Mohammedia. Une revue de presse d’Assabah.

Le 01/09/2024 à 19h46

Les services de la Police judicaire à Mohammedia enquêtent actuellement sur le meurtre d’un homme, âgé d’une trentaine d’année, dont le cadavre a été retrouvé devant la porte de sa maison, en bord de mer.

La victime, dont le corps sans vie, selon le rapport d’autopsie, portait des traces de coups de poignard, était connue pour ses activités dans la promotion immobilière à Marrakech.

Selon Assabah de ce lundi 2 septembre, originaire de Beni Mellal, le défunt, qui avait émigré en Espagne où il avait pu réunir une somme conséquente et avait par la suite été naturalisé, en était revenu pour fonder une entreprise au Maroc.

C’est à Marrakech qu’il avait pu mener à bien «plusieurs projets d’envergure», écrit Assabah, qui précise qu’à Mohammedia, près de la plage de Manesmane, le jeune entrepreneur passait ses vacances dans une luxueuse villa.

C’est à cet endroit qu’il a, selon toute vraisemblance, été assassiné par des inconnus que les enquêteurs cherchent actuellement à identifier.

Assabah relaie à ce propos que, parmi les hypothèses actuellement envisagées, celle du règlement de comptes est retenue car le (ou les) assaillant(s), après avoir commis cet assassinat, n’ont rien volé à l’intérieur de la villa.

Pourtant, plusieurs objets de valeur s’y trouvaient, ce qui exclut pour l’heure la possibilité que le mobile de ce meurtre soit crapuleux.

Selon de premiers éléments de l’enquête en cours que le quotidien a pu obtenir, au soir du crime, une fête avait été organisée au domicile de la victime, qui s’y trouvait avec plusieurs de ses amis.

Aux alentours de 4 heures du matin, une personne aurait attaqué la victime à l’intérieur même de sa villa. Celle-ci aurait, dans un premier temps, tenté de lutter et de fuir, mais a finalement succombé aux coups qui lui avaient été assénés.

Avant de s’écrouler devant la porte de sa maison, le jeune homme poignardé a pu, juste avant de perdre la vie, échanger de brefs propos avec un passant, d’origine étrangère, qui a alerté la police.

Les services de la police, qui se sont rendus sur les lieux, ont relevé avec étonnement l’absence d’électricité dans cette bâtisse, puis ont découvert que celle-ci avait volontairement été coupée, vraisemblablement pour empêcher que le crime ne soit enregistré par les caméras de surveillance.

Par Fayza Senhaji
Le 01/09/2024 à 19h46