La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a arrêté récemment, à Fès, quatre salafistes, dont un individu qui avait fait campagne pour le candidat de l'Istiqlal aux législatives partielles organisées dernièrement à Moulay Yaacoub. Les trois autres prévenus seraient des salafistes djihadistes, selon Assabah dans son édition de ce mercredi 26 août. Le premier salafiste, condamné dans le cadre des attentats du 16 mai 2003 à une peine de 10 ans de prison ferme qu'il a entièrement purgée, a fait campagne pour le candidat istiqlalien aux législatives partielles organisées dernièrement à la circonscription de Moulay Yaacoub. Suite à quoi, il avait fait la grève de la faim après avoir accusé des sympathisants du PJD de l'avoir agressé à l'intérieur de la station thermale de Moulay Yaacoub.
Toujours en relation avec les menaces terroristes, on apprend sur les colonnes du même journal que le Maroc est le seul pays africain candidat à faire partie d'une force multinationale de sécurité, chargée de rétablir la stabilité en Libye. Regroupant des unités américaines, britanniques, françaises, canadiennes, italiennes et jordaniennes, cette force contribuera au désarmement des milices, apportera son soutien au Parlement libyen et aidera à la mise en place d'un gouvernement légitime. Cette initiative, saluée par les grandes capitales du monde notamment celles des pays méditerranéens, a pour objectif également d'assister le gouvernement libyen à créer une armée nationale, un corps de police et à sécuriser les plateformes pétrolières.
Al Massae écrit pour sa part qu'une source sécuritaire spécialisée dans la lutte anti-terroriste en Espagne a révélé que nombre de combattants marocains en Syrie négocient actuellement leur retour avec les autorités marocaines. Ils promettent de se repentir en échange d'une amnistie. Des dizaines de ceux qui ont porté les armes en Syrie souhaitent rentrer au bercail mais ont peur des poursuites judiciaires, ajoute le journal.




