Le sentiment d’indignation est à son comble dans les rangs du personnel du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI de Marrakech. Lundi 2 novembre, Ali Arkoub, secrétaire général de l’établissement hospitalier, a rendu public un communiqué dans lequel il se dit fortement surpris d’avoir découvert dans la presse nationale des allégations sur de supposées livraisons de médicaments périmés aux patients.
Quelques titres de la presse nationale écrite et électronique avaient en effet relayé une information dans leur édition du 30 octobre et selon laquelle le CHU aurait livré des médicaments (un en particulier) à des patients.
D’après la lettre envoyée aux rédactions et dont Le360 détient copie, Akroub précise que la pharmacie centrale du CHU ne dispose d’aucun spécimen du médicament mentionné dans la presse et le stock dont elle disposait a été distribué en 2014.
Selon le responsable, la pharmacie centrale du CHU Mohammed VI dispose aujourd’hui d’un système de gestion informatisé où le contrôle des produits se fait depuis les intrants et jusqu’à la distribution. Une explication qui justifierait qu’aucun médicament périmé ne peut être livré à un patient.