Les guides touristiques célébraient ce 21 février la Journée internationale des guides touristiques, sous le signe de la reprise. «Bien que nous ayons souffert pendant la pandémie, nous sommes prêts à accompagner la relance du secteur», lance d’emblée Abdessadik Qadimi, président de l’association régionale des guides de tourisme.
Acteur clé du parcours voyageur, le guide joue un rôle important dans la préservation du patrimoine immatériel marocain. «C’est un facilitateur de la complexité sociale», explique Chaari Azza, doctorante en sciences humaines et sociales. De par l’exigence de son métier, le guide endosse plusieurs casquettes. Tantôt animateur, tantôt transmetteur, il assure de fait un rôle notable dans la préservation de la mémoire collective marocaine.
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La journée s’est accompagnée d’une conférence sur le rapport qu’entretient le guide touristique vis-à-vis des langues vivantes, et sa responsabilité dans la transmission culturelle du patrimoine national. «Le guide ne parle pas seulement des langues, mais il a une responsabilité, il est ambassadeur dans son propre pays», souligne Abdessadik Qadimi.
En ce sens, un projet pilote est prévu prochainement entre l’association régionale des guides de tourisme en collaboration avec l’Université Cadi Ayaad, pour permettre aux étudiants de mettre en pratique les concepts théoriques en langues appliquées.