Une autre affaire de sexe a éclaté à Marrakech. Cette fois, ce n’est pas au coronavirus que l’on doit sa découverte. A Tamansourt, la ville nouvelle érigée à Marrakech, la gendarmerie a fait une descente, jeudi, dans un domicile privé. Et comme l’indiquaient les informations dont elle disposait, elle est effectivement tombée sur un lieu de débauche. Avec tous les ingrédients requis: sexe collectif, consommation d’alcool et pour l’ambiance, de la musique à fond, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du week-end des 20 et 21 juin. Côté organisation, c’est un agent d’autorité, un moqaddem, qui s’en est chargé.
Dans les détails, après avoir fait irruption dans la maison concernée, les gendarmes ont pu interpeller deux femmes mariées qui se trouvaient dans une situation compromettante et complètement ivres. Le moqaddem, lui, a pris la fuite juste avant leur arrivée. Il avait sans doute pu être alerté de l’imminence de cette descente. Néanmoins, il est actuellement activement recherché, souligne le quotidien.
D’après les éléments de l’enquête auxquels le quotidien a pu avoir accès, l’agent d’autorité qui a loué cette maison à cet effet n’en est pas à sa première fête. Il profite en effet de son statut d’auxiliaire d’autorité et de la situation de l’état d’urgence qui impose à tout le monde de se confiner chez soi pour organiser ses fêtes sans attirer l’attention des gens du quartier. Et jusque-là, il s’en est bien sorti. Sauf qu’il a fini par être épinglé par les services de la police judiciaire.
Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, le quotidien affirme que le moqaddem aurait bien pu continuer son affaire si les voisins, qui ont trouvé sa musique un peu trop bruyante pour ce quartier relativement paisible, n’avaient alerté la gendarmerie. Ils ont également dit soupçonner des activités louches. Il n’en fallait pas plus pour que la gendarmerie se mobilise et débarque sans attendre sur les lieux.
Ensuite, tout s’est passé rapidement. Une fois sur place, les gendarmes ont pris position de manière a empêcher la fuite des occupants du domicile en attendant de recevoir l’ordre d’intervention dûment paraphé par le procureur du roi. Ils ont même pu, après avoir accédé à la maison, surprendre les occupants en flagrant délit de débauche. En plus d’articles saisis pour les besoins de l’instruction judiciaire de cette affaire, conclut Assabah, les gendarmes ont mis la main sur un lot de pas moins de 37 bouteilles de vin.