Malversations au sein du ministère de l'Education: la mise au point de Belmokhtar

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Le ministère de l’Education nationale condamne les allégations et accusations portées contre certains de ses responsables, au sujet de déclarations de l’ancien délégué régional de l’enseignement à Kénitra.

Le 16/12/2016 à 10h14

Le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle a condamné, jeudi 15 décembre, les allégations et les accusations portées contre certains de ses responsables. Des informations ont circulé sur les réseaux sociaux et dans certains médias au sujet de déclarations faites par l’ancien délégué régional de l’enseignement à Kénitra. Ce dernier porte des accusations de malversations contre des responsables au sein du ministère.

Dans une mise au point, le ministère affirme que la fin de mission de l’intéressé à la tête de la Direction régionale de l'enseignement à Kénitra a été décidée suite à des données précises et justifiées dans un total respect des règles et des procédures en vigueur.

Il ajoute que la possibilité de contester une décision administrative est offerte à l’ensemble des fonctionnaires, sous condition d’entreprendre les démarches selon les procédures et dans les délais impartis.

Le ministère se réserve le droit de poursuivre l’intéressé en justice et de prendre l’ensemble des mesures administratives nécessaires à son encontre, ajoute la même source.

La tutelle tient à rappeler que les projets du programme d’urgence ont fait l’objet, au niveau de l’ensemble des Académies régionales de l’Education et de la formation, d’audits internes menés par des agents des Inspections générales du ministère et d’audits externes menés par l’Inspection générale des Finances et la Cour des comptes, a rappelé le communiqué.

Le ministère n’a jamais hésité et n’hésitera pas à ouvrir une enquête en cas de dysfonctionnements de gestion et de prendre, le cas échéant, les mesures administratives disciplinaires à l’encontre du fonctionnaire ou des fonctionnaires dont la responsabilité est avérée. Il se réserve également le droit de transférer le dossier vers la Cour des comptes ou le ministère de la Justice et des libertés, quelle que soit la qualité de l’intéressé ou des intéressés, précise le communiqué.

"Chaque citoyen en possession de preuves irréfutables condamnant un fonctionnaire ou responsable au sein du ministère se doit de les présenter au ministère ou aux autorités compétentes. Et si le fonctionnaire ou responsable est condamné de manière effective, le ministère prendra à son encontre les mesures administratives en vigueur", ajoute le ministère dans cette mise au point.

Le 16/12/2016 à 10h14