L'Audience nationale, haute juridiction espagnole, s'est prononcée jeudi contre l'extradition de son ressortissant Daniel Galvan, le pédophile condamné à 30 ans de prison au Maroc et qui avait bénéficié par erreur, en août dernier, de la grâce royale, a appris Le360 de source autorisée. Le procureur de cette Audience a justifié le refus de l'extradition de Galvan du fait qu'il est un ressortissant espagnol. "L'Espagne, a-t-il dit, n'extrade pas ses ressortissants", précisent les mêmes sources.
Une décision prévisible
A Rabat, le ministère de la Justice dit s'être attendu à cette décision : la demande d'une Maroc sur cette question était d'ordre "technique seulement". La justice marocaine avait déposé une autres requête contre le pédophile espagnol, à savoir son maintien en détention jusqu'à ce qu'il purge le reste de la peine pour laquelle il a été condamné au Maroc ou son jugement en Espagne pour les crimes commis dans le royaume. La justice espagnole n'a toujours pas tranché sur cette requête, a-t-on indiqué de même source.




