Chaque année, la ville de Guelmim, comme toutes les villes du Royaume, célèbre la journée nationale du migrant, le 10 août, dédiée aux Marocains résidant à l’étranger (MRE). Cette année, la célébration ne s’est pas passée comme prévu, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 13 août.
Les MRE originaires de la ville n’ont pas apprécié l’accueil qui leur a été réservé. D’après le quotidien, certains d’entre eux ont refusé d’accéder à la salle dédiée aux célébrations, quand d’autres ont rapidement quitté les lieux. Rares sont ceux qui ont pris part à cette réunion, selon le journal.
D’après les sources du journal, cette situation est due au lieu choisi par les organisateurs pour abriter cette célébration. Organisée annuellement au siège de la Wilaya, la manifestation a été organisée cette année au pachalik. Contrairement aux usages, elle devait cette fois-ci être présidée par le caïd d’une préfecture de la ville.
Pour les MRE originaires de la ville, ces changements reflètent le mépris des autorités à leur égard, alors qu’ils ont été habitués à de meilleures conditions lors des éditions précédentes.
En colère, ils comparent le traitement qui leur a été réservé à celui offert aux MRE originaires d’autres villes, accueillis par les hauts responsables de villes voisines, conclut le journal.
