L'élève Issam Oublal est mort d'un arrêt cardiaque

Fatiha, la maman de l'élève décédé à Mohammédia.

Fatiha, la maman de l'élève décédé à Mohammédia. . Abderrahim Ettahiry, Le360

Le rapport d'autopsie de l'élève décédé, le 18 septembre, dans une école à Mohammédia a conclu a une mort suite à un arrêt cardiaque. L'institutrice, accusée par la famille, peut enfin souffler.

Le 21/09/2014 à 15h23

Le rapport de l'autopsie effectuée sur la dépouille de Issam Oublal, l'élève âgé de 11 ans décédé dans une école publique de Mohammédia le 18 septembre, a conclu à un décès suite à un arrêt cardiaque. C'est ce que confirme à Le360 un haut responsable sécuritaire de la ville. “Il ne portait aucune trace de violences et les médecins légistes ont été formels”, affirme notre source.D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'un triste accident survient au sein de la famille Oublal. “Il y a huit ou neuf ans, le frère du défunt avait subi le même sort”, explique notre source. Un précieux détail qu'avait omis de mentionner la famille Oublal, préférant tout mettre sur le dos de l'institutrice de français du jeune défunt, inhumé vendredi dernier au grand cimetière de la ville des Roses.

Contactés par Le360, les membres de la famille Oublal (le frère aîné et l'oncle d'Issam notamment) sont restés injoignables. “Ils ont toutefois le droit de contester les conclusions de cette autopsie si cela peut les rassurer”, affirme une source sécuritaire à Mohammédia.Le 18 septembre dernier, les élèves et les voisins de l'établissement Ahmed El Hansali ont été plongés dans la stupeur suite au décès soudain du jeune élève. Selon des témoignages recueillis sur place par Le360 le jour de ses funérailles, Issam Oublal aurait joué avec ses camarades dans la cour de l'école avant de s'effondrer et rendre l'âme lors de son transfert aux urgences. Sa famille a vite fait d'accuser une institutrice qui lui aurait administré une petite correction -juste quelques minutes avant son décès- pour ne pas avoir fait ses devoirs : quelques petites tapes sur la main, selon ses camarades. Le dossier est clos, à moins que ne surgissent de nouveaux éléments ou que la famille Oublal décide de contester le rapport d'autopsie ordonnée par la justice.

Par Fatima Moho
Le 21/09/2014 à 15h23