Le dossier de ce week-end du quotidien Akhbar Al Yaoum est consacré à ce que le journal appelle "l'économie du sexe au Maroc". Le quotidien entame son enquête par un grand rappel se basant sur des statistiques de l'ONU qui estiment que les revenus générés par la prostitution se situent entre 200 et 1.000 milliards de dollars. Ce qui fait de la prostitution la troisième source de revenus pour les mafias internationales, après le trafic d'armes et de drogue. Pour ce qui est du Maroc, Akhbar Al Yaoum affirme que "personne ne pourrait nier aujourd'hui la contribution de la prostitution à l'économie". Cet apport, selon le même journal, draine de fortes rentrées d'argent en devises, essentiellement en provenance des pays du Golfe. Ce quotidien va même plus loin pour affirmer que la prostitution des Marocaines constituent l'un des principaux apports, sinon le plus important, quand il s'agit de transferts en devises de nos concitoyens de la diaspora.
Dans son dossier, Akhbar Al Yaoum ressasse les clichés véhiculés à propos des Marocaines particulièrement dans les pays du Golfe. Les femmes marocaines ont toujours été des pionnières dans le monde arabe, islamique et africain. Dès les dernières années du protectorat, le père de la nation s'est clairement exprimé pour l'émancipation de la femme marocaine en commençant par donner l'exemple à travers ses filles qu'il a osé scolariser malgré les résistances des camps conservateurs. Depuis cette date et jusqu'à l'adoption de la Constitution de 2011, le Maroc est passé à la vitesse supérieure en ce qui concerne la promotion droits des femmes.