Lundi dernier, 18 décembre 2023, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, annonçait que près d’un million de familles allaient recevoir pour la première fois, à compter du jeudi suivant, une aide directe mensuelle, «un système inédit au royaume attendu depuis des années», commente BFMTV dans un article sur son site internet, consacré à ces aides.
Les bénéficiaires devront recevoir la somme minimale de 500 dirhams par mois «quelle que soit la composition de la famille», a précisé Aziz Akhannouch à l’issue de la tenue d’un conseil du gouvernement, dans un communiqué repris dans cet article informatif.
Le déploiement de ce programme nécessitera pour 2024 le déblocage d’un budget de 25 milliards de dirhams, avait annoncé, à la fin du mois d’octobre dernier, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, indique BFMTV sur son site internet.
«Ces aides familiales ciblées, évoquées depuis dix ans sans être concrétisées, font partie d’une vaste réforme sociale, impulsée par le roi Mohammed VI en 2020. Ce chantier comprend également la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains, entamée en 2021», explique le média.
Dans cet article, le site internet de BFMTV informe aussi ses lecteurs qu’autrefois réservée aux fonctionnaires et aux salariés du secteur privé, «l’assurance maladie obligatoire bénéficie déjà à plus de 3,8 millions de travailleurs non-salariés et [à] leur famille. Cette couverture médicale a également été généralisée gratuitement à plus de 10 millions de personnes défavorisées, l’État couvrant le coût de leurs cotisations».
Le Royaume déploie ces «réformes sociales», écrit le site internet lié à BFMTV, «malgré un contexte économique peu favorable».
En effet, précise le média, selon les dernières estimations de Bank Al-Maghrib, le Royaume devrait enregistrer en 2023 un taux de croissance de 2,7%, et le taux d’inflation devrait quant à lui se situer aux alentours de 6,1%.
Pour le site internet de BFMTV, «jusqu’[ici], les aides sociales étaient indirectes et non ciblées, le Maroc subventionnant certains produits de grande consommation via une caisse de compensation. Celle-ci doit faire l’objet d’une réforme, dont la date n’a pas été fixée, pour laisser place aux aides ciblées en faveur des couches défavorisées».