Le séisme d’Al Haouz a remis sur le tapis la polémique sur les constructions anarchiques dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. De nombreux quartiers sont, en effet, difficiles d’accès pour les engins de sauvetage et les véhicules de secours, notamment dans les quartiers de Robaa Saa et de l’Oued à Fnideq, Kourat Sbaa et Jbel Darsa à Tétouan ou les quartiers adossés à la montagne à M’diq. Une situation qui exige des conseils communaux concernés de réfléchir à l’aménagement d’un minimum de normes d’accès à ces quartiers et aux conditions de sécurité et de prévention des risques en cas de catastrophes naturelles.
Des sources indiquent qu’il existe plusieurs quartiers difficiles d’accès à Tétouan en raison des escaliers et de la distance jusqu’à la route très étroite. Ce qui rend très difficile les opérations de secours en cas d’incendie ou de catastrophe naturelle.
Selon le quotidien Al Akhbar, les mêmes sources indiquent que les conseils communaux concernés sont appelés à trouver des solutions en coordination avec les ingénieurs, les techniciens et les autorités locales pour faciliter l’accès aux sapeurs-pompiers, à la police et aux engins de sauvetage. Des travaux devront être réalisés, quitte à recourir à des expropriations pour élargir les routes.
Les conseils communaux sont également appelés à surveiller les balcons instables et les bâtiments menaçant ruine. Les autorités locales de Tétouan et des villes avoisinantes avaient établi des rapports sur les opérations de démolition qui ont été opérées dans les quartiers marginalisés afin de déterminer les circonstances et les conditions de la prolifération des constructions anarchiques.
