Le rapport se base sur une enquête menée auprès de 21.000 personnes issues de 80 pays qui ont pu satisfaire quatre critères rigoureux d'évaluation, à savoir "la stabilité économique", "l’accès au marché du travail", "l’égalité des revenus" et "l'habitabilité".
"Ces pays ont été également évalués sur la base du pourcentage que représentent les migrants par rapport à la population globale du pays, aux transferts de fonds vers le pays d’origine, ainsi qu’au système d’évaluation onusien des mesures d'intégration prévues pour les migrants, notamment la formation linguistique et les politiques nationales d'intégration", souligne la même source.
En 2013, le Maroc est devenu le premier pays du monde arabe à adopter une politique d'immigration destinée à améliorer les conditions de vie des migrants et des demandeurs d'asile. Entre 2014 et 2016, le royaume a lancé deux campagnes de régularisation destinées principalement aux personnes originaires d'Afrique sub-saharienne.
Le roi Mohammed VI avait, dans le discours adressé au 29ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA) à Addis-Abeba, souligné la nécessité de développer une vision africaine commune sur la migration, ses enjeux et ses défis. "L’Afrique perd ses jeunes, par la migration légale ou illégale. Cette déperdition est injustifiable. Le destin de nos jeunes est-il au fond des eaux de la Méditerranée? Leur mobilité doit-elle devenir une hémorragie? Il nous appartient au contraire de la gérer pour en faire un atout. Des milliers de jeunes africains tentent clandestinement de gagner la rive nord de la Méditerranée, à la recherche d’une vie meilleure, avec tous les risques que l’on connaît. Ils sont des hommes de valeur, des ressources humaines pour notre Continent", avait dit le Souverain.