Le maire de Casablanca veut surtaxer les cafés chics

Les établissements situés dans les zones chics devront payer plus de taxes.

Les établissements situés dans les zones chics devront payer plus de taxes. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque 360. Le maire de Casablanca cherche à renflouer les caisses de sa mairie. Pour ce faire, il souhaite augmenter les taxes urbaines payées par les cafés et les restaurants situés dans les quartiers huppés de la capitale économique.

Le 27/10/2017 à 23h54

Abdelaziz El Omari a fait cette annonce jeudi lors de la discussion du budget de la ville, a rapporté Assabah dans son édition du week-end sous le titre "Le maire de Casablanca promet". Oui, il promet, mais sans aucun résultat depuis qu'il est à la tête de cette mairie.

El Omari vient pourtant de faire une nouvelle promesse, celle d'augmenter les taxes payées par les cafés situés dans des zones "riches". Cette mesure permettrait de renflouer les caisses de sa mairie d'environ 27%. Un "engagement politique ambitieux", selon lui.

Citant le maire, Assabah indique que grâce à cette taxe, le budget global de Casablanca devrait ainsi augmenter de 50% par rapport à 2015. Pour justifier cette nouveauté, le maire a expliqué qu'il n'est pas normal que les cafés cossus soient soumis à la même imposition fiscale que les établissements établis dans les quartiers populaires. En d'autres termes, El Omari, le maire PJDiste de Casablanca, cherche à mettre tous les cafés et restaurants sur un même pied d'égalité. Le maire, selon le quotidien, veut ainsi de cette façon combattre l'évasion et la fraude fiscales.

El Omari a également passé en revue la répartition du budget par postes: 31% seront consacrés aux dépenses salariales, 19% à la propreté de la ville, 8% au recouvrement des dettes, 8,4% à l'éclairage. La mairie contribue par ailleurs à l'extension du réseau de tramway avec une enveloppe budgétaire de 100 millions de dirhams. "Nous allons également dédier une enveloppe de 60 millions de dirhams au paiement des verdicts des tribunaux qui se sont prononcés contre la ville ces dernières années." Durant cette réunion, le maire n'a pas eu à répondre des dysfonctionnements en matière de propreté, de chômage, de délinquance et de sécurité à Casablanca. En effet, ni les élus de son bureau ni les journalistes présents ne l’ont interrogé sur ces sujets.

Par Chakir Alaoui
Le 27/10/2017 à 23h54