Le cambrioleur en uniforme

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Revue de presseKiosque360. Un sous-officier cambriole une voisine et trouve le moyen de revendre son butin et encaisser des chèques volés.

Le 09/10/2014 à 09h52

Un malfrat repère une maison dont les habitants sont en voyage, s’y introduit en douce et ressort avec un modeste butin: 35.000 dirhams en liquide, un téléviseur et un chéquier. Avec deux de ses complices, ils arrivent à écouler les quelques articles volés, mais aussi à encaisser des chèques… C’est l’histoire d’un cambriolage banal que nous rapporte Assabah, dans sa livraison de ce jeudi 9 octobre. Sauf que l’acteur principal de ce vol qualifié est un militaire: un sous-officier de la place d’arme de Kénitra. Le parquet du tribunal militaire permanent des Forces armées royales (FAR) vient de prononcer à son encontre un mandat de dépôt à l’aile militaire du tribunal de Salé, en attendant qu’il soit déféré devant la chambre criminelle.

Tout se passe à Kénitra. Le sous-officier repère une maison restée inoccupée depuis 2011. Sa propriétaire est en France pour se soigner d’un cancer. Le militaire en proie à de graves difficultés financières, selon Assabah et croyant que la malheureuse ne reviendra plus jamais, décide de mettre la main sur tout ce qui a de valeur dans la maison.Sauf que la victime est bel et bien rentrée chez elle. Constatant le cambriolage de sa maison, elle dépose évidemment plainte. Les enquêteurs n’ont pas tardé à identifier le voleur : il a laissé des preuves scientifiques (empreintes ?) derrière lui, selon les éléments rapportés par le quotidien.

Confronté à ces fameuses preuves, le sous-officier a fini par passer à table. Non seulement, il a avoué son crime mais il a dénoncé son receleur et un autre complice qui l’a aidé à encaisser une bonne partie des chèques volés. Les trois individus sont aujourd’hui derrière les barreaux en détention provisoire en attendant l’ouverture de leur procès.

Par Mehdi N'hairy
Le 09/10/2014 à 09h52