L’arrestation d’un militaire conduit au démantèlement d’un réseau d’escroquerie à l’emploi

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Revue de presseKiosque360. Passé aux aveux, un soldat arrêté, la semaine dernière à Harhoura, a reconnu se livrer à des actes d’escroquerie à l’emploi avec la complicité d'autres militaires.

Le 30/03/2015 à 08h18

Les aveux d’un soldat, interpellé en flagrant délit d’escroquerie à l’emploi, risquent de faire «tomber» de gros bonnets dans les rangs de l’armée, indique Al Akhbar, dans son édition de ce lundi 30 mars. Selon les révélations du suspect, rapportées par le quotidien, d’autres militaires, dont de hauts gradés, seraient compromis dans ces actes d’escroquerie dont les victimes seraient nombreuses. «Les aveux du soldat ont déjà fait tomber trois de ses collègues», révèle Al Akhbar, indiquant que les suspects opéraient en parfaite intelligence avec ce soldat pour escroquer des citoyens en quête de postes d’emploi dans les rangs de l’armée. A en croire le quotidien, les suspects donnaient des chèques sans provisions à leurs victimes en échange de sommes d’argent perçues sur de fausses promesses d’embauche dans les rangs de l’armée.

«Les premiers éléments de l’enquête, menée par les services de la gendarmerie royale relevant de la municipalité de Témara, ont retenu à l’encontre du suspect le principe du flagrant délit, après l’arrestation de ce dernier en situation d’escroquer un habitant de la localité de Harhoura désireux de trouver un poste d’emploi pour sa fille», dévoile le quotidien. Evoquant des sources informées, le quotidien a souligné que «la nature du travail du suspect avait, tout d’abord, suscité la curiosité des éléments de la gendarmerie», précisant que leur enquête était intervenue suite à un ordre du parquet général leur intimant de mener une action de filature à l’encontre du suspect qui a été arrêté en flagrant délit. Toujours selon Al Akhbar, le suspect a été transféré vers une caserne militaire à Casablanca, alors que ses complices présumés sont toujours en fuite. «Un mandat d’arrêt a été émis à leur encontre et les recherches sont en cours pour leur arrestation», annonce le quotidien, en signalant que les victimes de ce réseau se ruent vers les services de la gendarmerie de Témara pour déposer plainte.

Par Ziad Alami
Le 30/03/2015 à 08h18