Dans une affaire révélée au grand jour par l’ambassade marocaine aux États-Unis, un bureaucrate à Washington aurait fait l’objet de menaces et de chantage par un réseau de crime organisé, opérant depuis le territoire national, peut-on lire sous la plume du quotidien Assabah.
Le journal affirme que la principale victime dans ce dossier a sollicité les services marocains pour mettre fin aux actes d’intimidation qu’il subissait sans relâche depuis des semaines. La mobilisation des forces de l’ordre intervient quelques jours après le dépôt d’une plainte par le haut fonctionnaire américain impliqué dans cette affaire, dans laquelle il affirme avoir été victime d’extorsion et subir un harcèlement permanent.
À en croire le quotidien arabophone, les autorités ont pris les mesures nécessaires pour faire cesser ces actes de harcèlement. L’intervention des équipes sur le terrain a donné lieu à l’arrestation de deux suspects à Salé, tandis qu’un mandat d’arrêt a été lancé à l’encontre du principal instigateur du réseau, toujours en cavale. D’après le journal, le cerveau présumé du racket international est un individu issu de la province de Khouribga. Il aurait reçu plusieurs dizaines de milliers de dollars en échange de la non-divulgation de séquences vidéo.
En ce sens, la victime assure avoir tenté de mettre fin à ce chantage sans solliciter le soutien des autorités, mais c’est sans compter sur la cupidité sans bornes de son ravisseur qui a exigé pas moins d’une cinquantaine de transferts contre la non-diffusion de vidéos sexuelles privées. Ce dernier a d’ailleurs été localisé à Khouribga, grâce aux coordonnées transmises par la victime aux autorités, tandis que ses deux complices ont été arrêtés à salé et placés en détention à la prison El Arjat, rapporte Assabah.