La publication de cette vidéo vise à porter atteinte et à salir l'image des cliniques privées et des médecins dans le Royaume, dénonce le ministère de Louardi dans un communiqué.
Une séquence d'une vidéo montrant des actes de vandalisme dans une clinique a été diffusée ces derniers jours sur les réseaux sociaux, sans pour autant fournir le nom de cette clinique, ni la date ou le lieu où se sont produits ces actes, indique la même communication.
Suite aux investigations menées à ce sujet, il s'est avéré que cette vidéo n'a à rien à voir avec les cliniques privées du Maroc, et qu'il s'agit d'une clinique d'un pays étranger, précise la même source.
Cette vidéo "a été largement diffusée, accompagnée de commentaires contradictoires indiquant que ces incidents se sont produits dans telle ou telle clinique. Pire, certains commentaires ont cité le nom d'une clinique à Casablanca prétendant qu'un jeune, dans état hystérique, a été à l'origine de cet incident, suite au décès de sa mère dans cet établissement", ajoute la même source. La mise en ligne de cette vidéo est susceptible de consacrer des comportements "abjects" au sein des établissements de santé et de porter atteinte à l'image et à la réputation des cliniques privées, tant au niveau national qu'international, estime la même source.
Le ministère "dénonce avec force cet acte abject commis par des parties inconnues à travers la publication de cette vidéo qui n'a aucune relation avec le Maroc sur des réseaux sociaux, accompagnée de commentaires tendancieux et venimeux en vue de porter atteinte aux cliniques privées, les dénigrer et sous-estimer les efforts des médecins de ces cliniques, qui consentent d'énormes sacrifices, jour et nuit, à longueur de semaine, pour garantir des prestations de qualité à la hauteur des attentes des citoyens".
Tout en exprimant sa fierté pour le partenariat solide qui le lie au secteur privé, dont il se félicite de sa forte contribution à la diversification de l'offre sanitaire dans le Royaume, le ministère fait état de l'ouverture d'une enquête avec les parties concernées afin d'identifier la personne à l'origine de la mise en ligne de cette vidéo, rejetant ces actes "abjects" qui portent atteinte aux cliniques privées et aux médecins qui y travaillent.
