La DGSN fait la lumière sur les vidéos de supposés actes de violence

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Revue de presseKiosque360. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a réagi au tollé provoqué par des enregistrements vidéo montrant de supposées agressions violentes dans plusieurs villes marocaines.

Le 01/08/2015 à 06h48

Dans son numéro de ce wee-kend (1er-2 août), le quotidien Al Massae se fait l’écho du communiqué publié par la DGSN au sujet de vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux présentant des séquences de supposées agressions violentes, de vols et de confrontations à l’arme blanche dans plusieurs villes du royaume.

Avec le sérieux requis, la DGSN a appréhendé ces films et enregistrements et ouvert des enquêtes approfondies à leur sujet pour faire la lumière sur la véracité des faits qu'ils rapportent, indique un communiqué de la DGSN, relayé par la publication.

Il ressort de ces enquêtes et recherches que certains enregistrements concernent des agressions physiques perpétrées dans des pays étrangers qui ont fait l'objet "d'un montage en sectionnant certaines parties de leur contexte général dans une tentative de les présenter comme des actes qui ont eu lieu dans des villes marocaines", explique le journal.

Les enquêtes diligentées par les services de la DGSN ont montré que d'autres enregistrements concernent une altercation entre deux ou trois personnes à cause d'un différend quelconque, mais le choix de certaines séquences et leur montage, avec la suppression d'autres séquences, a "exagéré ces actes criminels isolés, malgré le fait que les services de sécurité sont intervenus et ont arrêté les contrevenants".

La DGSN, qui rejette les rumeurs propagées par ces séquences suspectes et fausses, a affirmé qu'elle poursuivra ses interventions massives sur le terrain pour prévenir le crime et punir ses auteurs dans le but de renforcer le sentiment de la sécurité chez les citoyens, conclut le texte, toujours cité par le quotidien.

Selon la publication, le communiqué de la DGSN intervient alors que des voix se sont élevées pour appeler au retour de la police de proximité appelée "Croatia" (allusion à sa tenue qui ressemble au drapeau de la Croatie) et au renforcement des dispositifs sécuritaires, notamment avec la montée des actes d’agression ces derniers temps.

Par Samir Chennaoui
Le 01/08/2015 à 06h48