La canicule fait 250 morts par année au Maroc

L'état du réchauffement climatique

L'état du réchauffement climatique. dr

Revue de presseSelon une étude publiée par le magazine scientifique britannique «Dylan Site», les vagues de chaleur provoquent 250 morts par année au Maroc. Le même bilan serait enregistré dans les autres pays d’Afrique du Nord et dans le Moyen-Orient, à cause des changements climatiques. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 08/05/2023 à 19h26

«A cause des vagues de chaleur, le nombre de décès, au Maroc, peut aller jusqu’à 93 cas pour 100.000 habitants», estime une étude qui vient d’être rendue publique par le magazine scientifique britannique «Dylan Site». Ce qui fait un bilan de pas moins de 250 morts par année, en raison des changements climatiques dans le royaume, rapporte le quotidien Assabah qui, dans son édition du mardi 9 mai, se base sur cette étude britannique.

Le même bilan serait enregistré dans les autres pays de l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient, indique la même source. Et d’ajouter que le bilan en question pourrait prendre une tendance haussière au Maroc et dans d’autres pays à l’instar de «l’Egypte qui déplore actuellement pas moins de 2.591 décès par an».

La même étude scientifique, poursuit le quotidien, estime que «le Maroc enregistrera, entre 2081 et 2100, une moyenne de 123,4 morts pour 100.000 habitants, à cause des vagues de chaleur liées aux changements climatiques». Le bilan s’alourdira, selon la même source, «en Iran où la moyenne des décès sera de 423 morts pour 100.000 habitants», alors que «la Palestine, l’Irak et Israël connaîtront une moyenne de décès de 160 pour 100.000 habitants».

D’après les chercheurs ayant effectué l’étude, «environ 80% des décès enregistrés aujourd’hui à cause des vagues de chaleur pourraient être évités au cas où la température moyenne mondiale serait maintenue autour de 2% au-dessus des niveaux préindustriels, comme le visait d’ailleurs l’Accord de Paris».

«Les décès provoqués par les vagues de chaleur restent relativement en baisse dans les pays de l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient en raison de facteurs liés à la jeunesse, au conditionnement de l’air et aux réflexes de protection face au danger des pires vagues de chaleur», souligne le professeur Chakor Hajjate, principal éditeur de l’étude publiée par la revue scientifique britannique.

Par le360
Le 08/05/2023 à 19h26