Khémisset: les célébrations d'un sacre électoral se terminent par un meurtre

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Revue de presseKiosque360. La célébration de la réussite électorale d’un élu local dans la ville de Khémisset a viré au drame. Un jeune de vingt ans a été tué, et onze personnes sont poursuivies dans le cadre de cette affaire. Les détails.

Le 01/11/2021 à 19h56

La brigade de gendarmerie royale de Khémisset a déféré onze personnes devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat pour leur implication dans l’affaire de la mort d’un jeune lors de la célébration d’un sacre électoral local dans la ville. D’après les sources du quotidien Al Akhbar, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 2 novembre, huit personnes ont été déférées en état d’arrestation devant le parquet général, qui a confié au juge d’instruction près la même Cour d’appel l’instruction de cette affaire.

Après les premiers interrogatoires de l’enquête, ajoutent les mêmes sources du quotidien, le juge d’instruction a décidé de poursuivre sept accusés en état d’arrestation et de les écrouer à la prison Al Arjate à Salé, tandis que quatre autres sont en état de liberté provisoire. L’instruction approfondie de cette affaire, qui a secoué la ville au début de la semaine dernière, démarre dans les prochains jours afin d’élucider les circonstances de ce meurtre.

 L’élu local qui a organisé cette fête a été également auditionné par la brigade de gendarmerie royale de Khémisset, avant d’être relâché. Le drame, précisent les sources du quotidien, a été commis lorsque des jeunes chargés par l'élu de la sécurité sont entrés dans une violente altercation. Suite à cette altercation, un jeune a été grièvement blessé et est mort sur-le-champ. Alertés, les gendarmes de Khémisset ont débarqué sur les lieux pour arrêter les onze personnes déférées devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat et recueillir les témoignages de certains convives sur place.

Ces témoins oculaires, ajoute le quotidien, ont confirmé que le meurtre du jeune homme avait été causé par la violence des altercations. De même, l’autopsie effectuée sur le corps de la victime a révélé que la mort avait été causée par des coups violents. Autant dire que les mis en cause seront poursuivis pour «coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Leur procès démarre après l’achèvement de l’instruction approfondie.

Par Mohamed Younsi
Le 01/11/2021 à 19h56