Kénitra: arrestation d’un escroc qui se faisait passer pour un colonel des FAR

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Revue de presseKiosque360. La police judiciaire de Kénitra vient de démanteler un réseau dont les membres se faisaient passer pour des hauts gradés de l’armée et de la gendarmerie, et promettaient du travail à leurs victimes.

Le 09/01/2017 à 00h42

C’est un gros coup de filet que vient de mener la police judiciaire de Kénitra. Assabah affirme dans sa livraison du lundi 9 janvier que la PJ a réussi à démanteler un réseau professionnel spécialisé dans l’escroquerie, la fraude, et l’usurpation de professions réglementées. Les autorités ont découvert de faux documents signés au nom du centre administratif des forces armées royales à Rabat. Ces documents représentent des avis officiels de convocations adressés à des candidats désireux de rejoindre les rangs des forces armées royales.

La police judiciaire a réussi à mettre la main sur ce réseau grâce à deux sœurs qui ont tendu un piège à l'un de ses membres. Les deux jeunes qui voulaient intégrer l’administration militaire se sont rendu compte qu’elles étaient victimes d’escroquerie. Le gendarme à qui elles ont donné une importante somme d’argent n’en était pas un, même s’il était venu à leur rendez-vous en tenue de gendarme.

Elles donnent ainsi au faux gendarme un rendez-vous et en informent les autorités. L’escroc arrive alors en compagnie d’un complice déguisé en colonel. Ce dernier était censé convaincre les filles qu’il allait pouvoir les aider à intégrer le corps militaire. Mais c’était sans compter sur l’intelligence des deux jeunes sœurs. À peine le rendez-vous entamé, les forces de police sont intervenues et ont appréhendé le faux gendarme tandis que le faux colonel a pris la fuite.

Lors de son audition, l’inculpé avoue usurper l’identité de hauts gradés de l’armée pour escroquer des jeunes désireux de rejoindre l’armée. Avec son complice, il leur promet un poste en contrepartie d’un montant allant de 15 à 20.000 dirhams. L’enquête préliminaire a démontré que le complice pouvait bien être un vrai colonel travaillant au sein de la caserne militaire de Kénitra. Les recherches se poursuivent pour vérifier son identité. Quant à l’inculpé, il a été transféré devant le procureur du roi.

Par Fayza Senhaji
Le 09/01/2017 à 00h42