Le recours de Maâti Monjib a été jugé "prématuré" alors qu'une enquête judiciaire a été ouverte contre lui pour malversations financières par le Parquet général.
Le verdict du tribunal administratif a rejeté le recours en signifiant à son auteur que la raison aurait dû lui dicter de patienter jusqu'à ce que l'enquête judiciaire ouverte à son encontre pour mauvaise gestion financière soit bouclée.
Pour rappel, le ministère de l'Intérieur avait indiqué que Maâti Monjib "est soumis à une procédure de fermeture des frontières sur ordre judiciaire pour irrégularités financières du temps où il gérait la société Centre Ibn Rochd d’études et de communication". La police judiciaire mène son enquête dans cette affaire sous la supervision du parquet général compétent. et jusqu'à ce jour, le concerné refuse de répondre aux questions des enquêteurs sur les griefs retenus contre lui, à savoir le sort de millions de dirhams transférés sur ses comptes personnels, ainsi que sur les comptes de membres de sa famille après avoir sabordé le Centre Ibn Rochd en 2014.