Ce département souligne que les Marocains incarcérés dans les prisons italiennes devancent par nombre les Roumains (15,6%), les Albanais (13,7%), les Tunisiens (11,1%) et les Nigérians (4,2%).
Ces statistiques ont été publiées par le quotidien Corriere della Sera qui publie, jeudi, une interview du ministre italien de la justice, Andrea Orlando, selon lequel 350 «détenus radicaux» se trouvent dans les établissements pénitentiaires italiens, dont une centaine ont laissé éclater leur joie au lendemain des attentats de Paris et Dacca.
Selon le quotidien italien, qui cite toujours le ministère de la justice, quelque 153 détenus présentent des signes de radicalisation, 39 ont été condamnés pour terrorisme et 93 autres sont soupçonnés d’avoir des sympathies pour des groupes radicaux et soumis à l’observation.