Interpellation de 7 individus à Salé et Meknès, dont deux ex-détenus pour terrorisme, accusés de pratique illégale de médecine dentaire

Un élément du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a interpellé ce mercredi 7 individus dans les villes de Salé et de Meknès, dont deux anciens détenus dans le cadre de la loi antiterroriste, pour des liens présumés avec un réseau criminel spécialisé dans le faux et usage de faux, l’escroquerie, l’usurpation d’une fonction régie par la loi et de la pratique illégale de médecine dentaire.

Le 24/05/2023 à 08h58

Sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a procédé, ce mercredi 24 mai, à l’interpellation de 7 individus s’activant dans les villes de Salé et de Meknès, dont deux anciens détenus dans le cadre de la loi antiterroriste. Ils sont suspectés de liens avec un réseau criminel spécialisé dans le faux et usage de faux, l’escroquerie et l’usurpation d’une fonction régie par la loi aux fins de s’accaparer des deniers publics, de pratiquer la profession de médecin et de chirurgien dentiste sans autorisation ou document légal et de porter atteinte à la sécurité sanitaire des citoyens.

Les recherches préliminaires ont révélé que deux suspects ont usurpé, avec la complicité de trois médecins dentistes interpellés dans le cadre de cette même affaire, la fonction de médecin dentiste et pratiqué toutes les opérations y afférentes dans des cliniques à Salé, en soumettant leurs victimes à des interventions chirurgicales en violation flagrante des lois régissant l’exercice de cette profession, ce qui a causé des maladies et des complications graves à plusieurs d’entre elles, précise le BCIJ dans un communiqué.

Escroqueries à l’assurance

Les investigations ont également démontré que les mis en cause étaient également impliqués dans la falsification de plusieurs dossiers relatifs à des faux frais d’hospitalisation, dans le but de recouvrer des sommes d’argent en escroquant les compagnies d’assurances et les caisses de prévoyance et de sécurité sociales.

Les individus interpellés ont été placés en garde à vue dans le cadre des enquêtes menées sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer toutes les ramifications de cette affaire et d’identifier les éventuels autres complices, conclut la même source.

Par Le360 (avec MAP)
Le 24/05/2023 à 08h58