Mohamed Saleh Tamek n’y va pas avec le dos de la cuillère. Le Délégué général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, nommé en 2013 par le roi Mohammed VI, effectue un grand coup de balai au sein de l’institution qu’il dirige. Plusieurs directeurs et employés de prison sont concernés par ce large remaniement qui touche quelque vingt-cinq maisons d’arrêt, annonce le quotidien Al Massae dans son édition du lundi 17 août.
Ce mouvement est motivé, annonce une source au journal arabophone, par un désir de lier «responsabilité et reddition des comptes». Le directeur de la prison centrale de Safi a été démis de ses fonctions, mais reste employé dans la même prison. Selon le quotidien, il ferait l’objet d’une enquête suite à la tentative d’évasion d’un dangereux détenu. Plusieurs hauts employés de la prison de Safi sont également concernés par des mesures similaires.
Le même sort a été réservé au directeur de la prison agricole de Settat, qui a été transféré à la prison de Khouribga. La source contactée par le quotidien regrette néanmoins que certains responsables de prison n’aient pas été touchés par ces remaniements. Ainsi, le directeur de la prison d’El Jadida aurait commis plusieurs erreurs «graves» durant la période où il dirigait l’institution pénitentiaire.
