Les faits remontent à début juin suite à la révélation, par certains médias, d’une correspondance émanant de l’American Citizens Services and Crisis (ACS) de Casablanca, faisant état de la suspension de financements destinés à l’Université Al Akhawayn (AUI), mobilisées auprès du Bureau des affaires du Proche-Orient relevant du Département d’Etat américain. Celui-ci reproche à l’université marocaine de «ne pas avoir répondu de manière adéquate aux allégations de plusieurs étudiants, membre du personnel et professeurs concernant des faits d’agression sexuel et de harcèlement».
L’organisme américain Middle East Partnership Initiative (MEPI) fait partie des projets de recherche ou de développement lancés par AUI dans le cadre de sa coopération avec différents bailleurs de fonds.
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«MEPI a uniquement mis en pause un paiement prévu, le temps que l'Université mette en oeuvre des dispositions supplémentaires mutuellement convenues, renforçant les mécanismes de protection contre le harcèlement sexuel, en totale conformité avec les lois marocaines», explique AUI dans son communiqué.
Et d’ajouter: «contrairement à ce qui a été avancé à la presse par un ancien professeur d’Al Akhawayn et par certains supports médiatiques qui accusent l’Université, le Contrat à Durée Déterminée (CDD), qui liait ce professeur à l'Université a été rompu d’un commun accord dans le strict respect du contrat de travail et de la législation marocaine et ce, à la suite d'un acte de nudité émanant de ce professeur et mis sur Internet, violant ainsi les valeurs et le règlement de l’Université et dénoncés à la fois par des professeurs, des étudiants et des parents».