Il n’y a pas "d’accord secret" entre le ministère de la Santé et les pharmaciens. La réponse de Hussein El Ouardi est formelle. Son département n’a rien à voir avec la hausse des prix de 2.700 médicaments. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers à ce sujet, le ministre a affirmé que "ce genre de rumeurs (...) ne représente aucun intérêt pour les citoyens et ne pourra aucunement influer sur la volonté du gouvernement et de son ministère d'aller de l'avant et de faire en sorte que le médicament et les soins de santé soient à la portée de toutes les couches sociales".
Le ministre de la Santé a précisé que "des négociations sont effectivement en cours entre les différentes parties, mais que tout accord à ce sujet se fera d'une manière participative et sera rendu public". Selon El Ouardi, le but de ces négociations est de "réduire les prix des médicaments pour les rendre accessibles aux citoyens".
