C’est devant le tribunal de première instance de Fqih Bensaleh que s’est déroulée la première audience publique du procès d’un enseignant déféré devant le procureur général, dimanche dernier, pour le détournement d’une mineure, rapporte Assabah dans son édition de ce mardi 19 janvier.
Arrêté en flagrant délit, le professeur de philosophie est un homme marié qui aurait pris l’habitude de choisir ses victimes parmi les élèves du lycée où il enseigne, affirme Assabah en citant des sources concordantes. Le professeur, qui aurait suscité la colère des parents pour avoir fait de sa classe son terrain de chasse, aurait échappé à plusieurs plaintes déposées contre lui en prétendant qu’il s’agissait de plaintes calomnieuses et de règlements de comptes. Il aura fallu attendre qu’il soit pris en flagrant délit, à bord de sa voiture, avec une élève, ajoute le quotidien.
Pour ce qui est de l’élève impliquée dans cette affaire, Assabah nous apprend qu’elle est dans un état psychique déplorable qui l’a empêchée d’assister à la première audience du procès du professeur.
Par ailleurs, Assabah affirme avoir une copie de la plainte adressée par le père de la victime au délégué provincial du ministère de l’Education nationale, plainte dans laquelle il dénonce le comportement du directeur de l’établissement scolaire qui aurait confisqué le téléphone portable de la victime et l’aurait donné au professeur. Le père souligne n’avoir jamais offert de téléphone à sa fille et accuse le directeur de complicité avec l’accusé. Une complicité qui aurait détruit, selon lui, les preuves des agissements immoraux du professeur.
