Plus de 160.000 candidats se sont présentés au concours de recrutement organisé, dimanche 24 septembre, par la Direction générale de la sûreté nationale. Pourtant, il n'y a que 5.540 places disponibles, selon les postes budgétaires ouverts au titre de l’année 2017. Autant dire que la DGSN reste toujours particulièrement attractive pour les jeunes, au Maroc.
Ces chiffres sont révélés par Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce lundi 25 septembre. Le quotidien explique que les examens, organisés dans plus de 200 centres spécialement dédiés, ont connu cette année une nouveauté de taille: les candidats ont eu droit à un examen sous forme de questions à choix multiples (QCM), nouvelle méthode appliquée par la direction pilotée par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST. Cette méthode permet non seulement de faciliter la correction des épreuves, mais également d'endiguer le phénomène de triche.
Al Ahdath Al Maghribia souligne que ce concours de recrutement a été, cette année, précédé d'une vaste campagne de communication qui s’est clôturée par l’organisation d’un salon de trois jours, à Casablanca.
Le journal ajoute que les questions adressées aux candidats concernaient principalement la culture générale. Elles étaient au nombre de 50 et portaient sur des sujets nationaux et internationaux. Le quotidien évoque, par exemple, cette question liée au nombre de collectivités locales au Maroc, ou encore celle relative à la date d’anniversaire des Forces armées royales. D’autres questions portaient sur l’Histoire du Maroc. Les candidats ont ainsi dû, par exemple, donner la date de l'accession au Trône du sultan Mohamed Ben Youssef.
Al Ahdath Al Maghribia précise, par ailleurs, que les candidats auront à passer, après l’épreuve écrite de dimanche, des examens oraux, physiques et, enfin, psychotechniques.Parmi les postes à pourvoir, des postes de commissaires de police, d'officiers et d'inspecteurs.