Cette manifestation qui coïncide avec la tenue de la session du Conseil de la ville vise à dénoncer la hausse de la taxe d’exploitation provisoire de l’espace public ainsi que celle relative aux boissons. Près de 2.500 cafetiers et restaurateurs de Casablanca soutenus par leurs collègues des régions avoisinantes seront présents.
Ils considèrent que cette hausse des impôts va affecter leur trésorerie, voire pousser certains d’entre eux à fermer définitivement leurs établissements. D’autant que les cafés et les restaurants sont déjà assujettis à pas moins de 14 taxes. Leur association affirme qu’elle a adressé de nombreuses lettres au maire de la ville pour discuter de cette augmentation, mais ce dernier n’a jamais répondu à leurs demandes.
Face à cette indifférence, les concernés ont contacté les partis politiques et les parlementaires pour leur faire part de la situation critique dans laquelle vit ce secteur qui emploie près de 1,5 million de personnes et attire d’importants investissements. Les cafetiers et restaurateurs imputent la responsabilité de la dégradation de ce secteur aux politiques et plus particulièrement au maire de Casablanca et aux élus communaux.
Les dirigeants de cette association ne comprennent pas comment on peut taxer le capital (10% pour le stock de boisson) alors qu’ils payent un impôt sur le bénéfice. C’est d’autant plus frustrant, affirment-ils, que le taux de l’impôt sur le bénéfice atteint 20% alors que des franchises comme McDonald's, Tacos de Lyon et autres ne déboursent que 10%.