Fès-Saïss: un passager suspecté de faire l’apologie de Daech retarde un vol

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Le vol d’un avion de Ryanair en direction de Bruxelles a pris, vendredi, deux heures de retard à l’aéroport de Fès-Saïss, à cause d’un passager suspecté d’appartenir à l’organisation terroriste Daech. Le suspect, un Belge d’origine américaine, a été arrêté et libéré 48 heures plus tard.

Le 11/07/2016 à 20h45

Vendredi, à l’aéroport de Fès-Saïss, le vol d’un avion en direction de Bruxelles a été retardé de deux heures suite à l'alerte donnée par deux ressortissantes belges qui, ayant entendu un individu faire l’apologie de Daech, ont avisé le commandant de bord de la situation.Ce dernier a immédiatement informé les services de sécurité de l’aéroport qui ont pris l’avion d'assaut et conduit le suspect dans les locaux de la gendarmerie royale de Fès.

Selon les deux jeunes femmes, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 12 juillet, le suspect, un Belge d’origine américaine, habillé à la manière afghane, avait loué, à bord de l'avion, les actions de l’organisation terroriste Daech à travers le monde.Mais lors de son interrogatoire, l'homme, âgé de quarante ans, a réfuté cette version des faits, soulignant qu’il avait seulement parlé des attentats perpétrés dernièrement en Belgique, en France, en Turquie et en Amérique en vue d'avoir l’avis de ses concitoyennes, installées à ses côtés.

Après cette mise en examen dans les locaux de la gendarmerie royale, en présence des éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) et certainement en collaboration avec les services sécuritaires belges, le ressortissant belge a été libéré, lundi, pour rejoindre son pays, ajoute le quotidien.Et de préciser qu'il s'est finalement avéré que ce ressortissant belge, qui répond au nom de David Ahmed Niyar, était un adepte de la Zaouia Tijania et qu’il se rendait chaque année au Maroc, notamment à Fès, pour retrouver ses amis, se ressourcer et visiter le mausolée d’Ahmed Tijani, dans l’ancienne médina.

Par Mohamed Younsi
Le 11/07/2016 à 20h45