L’affaire du médecin de Fès avait secoué l’opinion publique, il y a de cela quatre ans. L’homme est accusé d’avoir tué sa femme et maquillé son meurtre en accident de voiture. Il a été relâché après avoir payé une caution de 100.000 dirhams.
La police est intervenue lorsque la famille de la victime, de nationalité belge, a émis des doutes sur les circonstances du décès de la défunte et décidé de saisir la justice. Ne croyant pas à une mort accidentelle, elle soupçonnait un homicide volontaire dont l’auteur ne serait autre que le mari.
Les investigations ont immédiatement été enclenchées par l’unité en charge du dossier. Les premiers éléments de l’enquête, dont l'autopsie de la dépouille, ont révélé que la victime avait effectivement été droguée à l'aide d'une substance "introuvable dans les pharmacies au Maroc", souligne le journal arabophone. Ce qui, selon les proches de la défunte, semble confirmer l’hypothèse du meurtre.
Le mari est-il coupable? Pour l’heure, l’enquête suit son cours. Le procès a débuté hier, mais l’audience a dû être reportée en raison de l’absence de nombreux témoins. Le verdict sera prononcé le 21 mars prochain au tribunal de Fès.
