Fermeture du groupe scolaire Bourgogne à Casablanca: la direction régionale de l’éducation rassure les parents d’élèves

Le groupe scolaire Bourgogne à Casablanca. (S.Bouchrit/Le360)

Le groupe scolaire privé Bourgogne à Casablanca fait face à des difficultés judiciaires qui menacent son existence, plongeant parents et élèves dans l’incertitude. Entre suspension de services administratifs et inquiétudes croissantes, la direction régionale de l’éducation d’Anfa se mobilise pour rassurer les familles et garantir la continuité pédagogique malgré la crise.

Le 07/12/2024 à 13h16

En novembre dernier, les parents d’élèves du groupe scolaire privé Bourgogne ont vécu une période de tension et d’incertitude. En cause, des problèmes juridiques menaçant la liquidation de l’établissement. Cette situation a poussé la direction régionale de l’éducation d’Anfa à alerter les parents et à suspendre l’accès du groupe scolaire au système «Massar».

Les parents ont été surpris par une notification de la direction régionale les convoquant à une réunion urgente avec la directrice régionale. Cette rencontre visait à discuter de la situation critique du groupe scolaire, menacé de fermeture en raison de différends judiciaires entre les héritiers, propriétaires du projet.

Inquiétudes des parents et confusion sur l’avenir

Selon plusieurs témoignages, l’incertitude persistait quant à l’avenir des élèves, d’autant que des rumeurs circulaient sur une fermeture imminente de l’établissement. L’arrêt de l’accès au système «Massar », combiné à l’absence de clarté, a exacerbé les inquiétudes, dans la mesure où nombre de parents avaient déjà réglé les frais de scolarité pour l’année entière. Pourtant, la direction de l’école avait assuré que les cours continueraient normalement.

Pour dissiper les malentendus, Bouchra Aaref, directrice régionale de l’éducation pour la préfecture d’Anfa, a affirmé qu’aucune décision de fermeture n’a été prise par l’académie. L’établissement est effectivement confronté à des complications juridiques depuis qu’un jugement a été rendu, l’année précédente, ordonnant la dissolution de l’entreprise gestionnaire de l’école. La cour a nommé un liquidateur pour superviser le processus, mettant fin à la gestion de l’entreprise.

Mme Aaref a également souligné qu’en novembre, plusieurs réunions avaient été organisées avec les parents d’élèves pour les informer des défis juridiques auxquels l’école est confrontée. Ces rencontres visaient à protéger les droits des élèves, notamment ceux qui passent les examens certificatifs, et à garantir la continuité de leur scolarité.

Une scolarité maintenue malgré les obstacles

Mme Aaref a démenti les rumeurs selon lesquelles les cours auraient cessé, précisant que seul le système «Massar» avait été suspendu. Cette décision vise à préserver les droits des élèves.

De son côté, un représentant de l’administration du groupe scolaire Bourgogne a confirmé que les cours et les examens se déroulaient normalement, à l’instar des années précédentes. Il a insisté sur le fait que les problèmes rencontrés par l’établissement étaient exclusivement financiers et n’avaient aucun impact sur la pédagogie.

Par Amine Lamkhaida et Said Bouchrit
Le 07/12/2024 à 13h16