Etude: le virus Covid-19 ne se transmet pas par l’eau de mer

Les plages d'Al Hoceïma ont retrouvé leurs visiteurs. Les gendarmes veillent au respect des consignes sanitaires.

Les plages d'Al Hoceïma ont retrouvé leurs visiteurs. Les gendarmes veillent au respect des consignes sanitaires. . DR

Revue de presseKiosque360. Les études de plusieurs laboratoires de par le monde, dont l’Ifremer français, ont confirmé l’absence de trace de coronavirus dans l'eau de mer. On peut donc se baigner sans crainte, à condition de respecter la distanciation physique sur les plages et pendant la baignade.

Le 26/07/2020 à 21h40

Depuis que les pouvoirs publics ont autorisé l’ouverture des plages, beaucoup de Marocains s’interrogent sur la possibilité de transmission du virus Covid-19 par l’eau de mer. D’autant que les mesures préventives imposées aux estivants se limitaient aux seuls horaires d’accès aux plages. Mais, affirme le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 27 juillet, on peut se baigner sans crainte d’attraper le coronavirus, si l’on en croit les résultats des études réalisées par plusieurs laboratoires de par le monde. D’ailleurs, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet, vient de confirmer cette thèse en déclarant que l’eau de mer ne transmettait pas le virus. Le problème réside, ajoute-il, dans les rassemblements sur les plages, surtout quand les mesures préventives, notamment la distanciation physique, ne sont pas respectées.

L’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), qui a analysé des échantillons de mer et de coquillages, indique n’avoir trouvé, pour l’heure, aucune trace de Covid-19. Ses recherches ont, de plus, pris en considération l’impact des eaux usées rejetées vers la mer. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que l’équipe de recherche française a, de même, indiqué qu’il n’y avait aucun risque à consommer des huîtres.

Il faut rappeler que le ministère de l’Intérieur avait limité l’accès aux plages à des horaires précis, de 8h à 18h. Les estivants sont obligés de respecter une distance de 6 mètres entre un parasol et un autre. Les autorités locales, les éléments de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires veillent ce que les distances de sécurité soient respectées. Ils demeurent très stricts dans l’application de ces mesures et commencent à évacuer les estivants peu avant 18h, même si cette décision contrarie les vacanciers avides de liberté après plus de trois mois de confinement.

Par Hassan Benadad
Le 26/07/2020 à 21h40