Les djihadistes de l’Etat islamique en Irak continuent de semer la terreur. "Pour la deuxième fois en 24 heures, des combattants ont lapidé à mort, vendredi soir une femme qu'ils ont accusée d’"adultère" sur une place de Raqa", nous apprend ainsi l'Observatoire syrien des droits de l'homme qui souligne que les habitants de la ville ont refusé de prendre part à cette mise à mort. "Ce sont les combattants de l'EI qui ont exécuté la femme", ajoute l’Observatoire, et ce à coups de pierres, tout comme ils l’avaient fait la veille au soir pour lapider en public une jeune veuve de 26 ans, à Tabqa, créant la terreur parmi la population.
En Irak, ce même vendredi, naissait une autre pratique de la terreur: celle de la conversion contrainte à l’Islam, assénée sous forme d’ultimatum qui prendra fin en ce soir du samedi 19 juillet. Les non musulmans qui refuseraient de se soumettre à cet ordre devront, pour éviter l’extradition, payer une taxe qui leur permettra de rester chez eux. A défaut de "foi" ou de bourse, c’est la mort qui leur est promise. "Nous leur proposons l'islam, la dhimma et, s'ils refusent ces deux choix, il ne reste que le glaive", a ainsi précisé l’Etat islamique dans un communiqué transmis aux habitants.