Selon le quotidien Al Akhbar de ce vendredi 30 avril, le président de commune qui a causé un accident dramatique à Ounagha, à 25 kilomètres d’Essaouira, a été placé en garde à vue mercredi dernier par la gendarmerie d’Essaouira, en attendant d’être remis au parquet général pour que la justice dise son mot, suite au décès d’une enseignante polonaise fauchée par un véhicule de service de la commune qu'il conduisait.
En effet, ledit président de commune, qu’Al Akhbar dit appartenir à un parti de l’actuelle majorité gouvernementale, s’est rendu de son propre chef à la brigade de gendarmerie après une éclipse de deux semaines, et a reconnu sa responsabilité dans le drame.
Pour ce qui est du déroulé de l'accident, on apprend que l’enseignante polonaise qui vit depuis 12 ans à Essaouira, où elle enseigne l’anglais, a fait une sortie à vélo avec son petit ami marocain. Alors qu’ils se trouvaient près d’Ounagha à plus d’une vingtaine de kilomètres d'Essaouira, ils ont été surpris par une voiture dont le conducteur, le président de commune, a complètement perdu le contrôle, renversant les deux malheureux cyclistes. L’enseignante polonaise est décédée trois heures plus tard à l’hôpital d’Essaouira où son petit ami a été admis pour de plus ou moins graves blessures.
Le conducteur a été également blessé mais a disparu des radars pour aller se soigner dans un hôpital local, avant de se présenter mercredi dernier à la gendarmerie et reconnaître sa responsabilité dans l’accident. En effet, fait aggravant, l’auteur de cet accident dramatique a reconnu qu’il conduit les voitures de service de la commune sans jamais avoir chercher à obtenir un permis de conduire.
