Les usurpateurs de l’identité de la première dame de France ont finalement été démasqués au terme d’une enquête menée par les services de sécurité français, en collaboration avec leurs homologues marocains. En effet, les autorités marocaines se sont mobilisées quand un hôtel, à Rabat, a reçu une demande de réservation via une adresse e-mail censée appartenir à Brigitte Macron, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du lundi 2 avril.
Ainsi, précise le journal, les escrocs avaient utilisé une adresse e-mail très proche de celle qu’utilise Brigitte Macron pour ses correspondances, aussi bien personnelles que professionnelles. La première dame de France a donc porté plainte pour usurpation d'identité après l'envoi de faux e-mail à son nom, ajoute Assabah. Les malfaiteurs avaient utilisé cette fausse adresse pour effectuer des réservations dans les restaurants et les hôtels, ainsi que pour solliciter des prestations de services au nom de l’Elysée.
C’est ainsi qu’un palace de Rabat a reçu un e-mail lui demandant de préparer une suite présidentielle pour un proche de la première dame de France, qu’il devait également prendre le soin d’accueillir à l’aéroport de Rabat-Salé. Des demandes similaires ont d’ailleurs été adressées à des établissements du genre un peu partout dans le monde, notamment en France, en Australie et à Hong Kong.Parmi les services demandés, des places pour le grand prix de Formule 1 d'Australie, des réservations de tables VIP dans des restaurants, ou encore des billets d’entrée dans des clubs de nuit et autres établissements de loisir.
Citant la station radio RTL, les avocats de l’Elysée ont confirmé l’ouverture d’une enquête pour escroquerie, mais ils craignent surtout que cette affaire n’ait été montée pour nuire à l’image de la première dame. Le fait que personne ne se soit présenté pour profiter des avantages demandés semble d’ailleurs confirmer ces craintes. D'autant, ajoute Assabah, que Brigitte Macron fait actuellement l’objet de nombreuses critiques. Il lui est notamment reproché de vouloir étendre les attributions et les pouvoirs de la première dame.