Escroquerie à la vente pyramidale: à Tanger, l’une des accusées se suicide

DR

Revue de presseCitée dans une escroquerie à la vente pyramidale qui aurait fait plusieurs victimes à Tanger, une des responsables d’un groupe Whatsapp dédié à cette arnaque vient de se donner la mort. Une revue de presse d’Assabah.

Le 11/08/2024 à 19h19

Accusée dans une affaire d’escroquerie à la vente pyramidale, qui a fait plusieurs victimes à Tanger, une personne impliquée dans cette affaire, dite «Al Khayr», vient de se suicider, après avoir tenté dans un premier temps de fuir la ville, pour échapper à la justice.

Selon Assabah de ce lundi 12 août, ce suicide a eu lieu alors que le juge d’instruction près le tribunal de première instances de Tanger a décidé de poursuivre plusieurs personnes, impliquées dans ce dossier.

Selon le quotidien, les personnes impliquées dans l’affaire «Al Khayr», dont faisait partie cette femme, sont soupçonnées d’avoir escroqué plusieurs personnes pour des montants évalués en millions de dirhams, en recourant aux diverses techniques caractérisant les ventes pyramidales.

Assabah ajoute que plusieurs plaintes ont été déposées depuis juillet dernier auprès du parquet, par des victimes présumées de ce groupe, qui opère sur WhatsApp.

Les administrateurs de ce groupe leur ont fait miroiter des gains importants, de même que d’autres femmes adhérentes à ce système de vente pyramidale, en contrepartie d’une «contribution» initiale, qui aurait en fait représenté un investissement.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que ces «contributeurs» se rendent compte qu’ils sont tombés dans un piège qui leur a fait perdre de l’argent.

La situation a même été dramatique dans certains cas, qui ont eu recours à des emprunts pour investir dans ce projet fictif, et qui se retrouvent aujourd’hui contraints de rembourser la somme qu’ils ont perdue.

Assabah précise que la multiplication des plaintes des victimes a conduit  l’ouverture d’une enquête, au cours de laquelle les administrateurs de ce groupe, toutes des femmes, ont été entendues, ainsi que d’autres membres qui y sont actifs.

La femme qui vient de se suicider en faisait partie, car elle n’avait, semble-t-il, pas supporté la pression occasionnée par cette affaire qui a fait grand bruit à Tanger, surtout après que les victimes ont découvert que la tête pensante de cette arnaque avait disparu, et avec elle, toutes les sommes placées par des personnes qui avaient été appâtées par des promesses de gains rapides.

Par le360
Le 11/08/2024 à 19h19