Les espaces verts de Casablanca ne sont plus arrosés avec de l'eau potable. Cette mesure a été prise par le conseil de la ville sur instruction du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit. En attendant la mise en place des stations d'épuration, ce sont en effet les eaux souterraines qui sont à présent exploitées pour irriguer parcs et jardins.
Approchée par Le360, Khadija Ouaâzizi, responsable du service des espaces verts de Casa Baia, une société de développement local, rappelle que le Conseil de la ville de Casablanca, en coordination avec la Lydec, a mis un terme à l'irrigation des espaces verts de la métropole avec de l’eau potable, et souligne que le parc de la Ligue arabe est désormais arrosé avec des eaux des puits, lesquels ont été mieux équipés à cet effet.
Cette responsable a aussi signalé qu’une station de traitement et de réutilisation des eaux usées verra bientôt le jour, et permettra d’arroser cet espace vert.
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Casablanca investit dans des ouvrages hydriques et d’optimisation des ressources locales en eau. Dans ce cadre, des projets relatifs à l’arrosage des espaces verts par des eaux usées verront le jour. C’est dans ce cadre qu’un appel d’offres a été lancé pour la réalisation de cinq stations d’épuration des eaux usées qui devraient servir à arroser tous les espaces verts de la métropole.
La construction des cinq stations d’épuration, dont les installations sont prévues au parc de la Ligue arabe, à la mosquée Hassan II, au parc de L’Hermitage, au parc Murdoch, au golf Royal Anfa, dans le but d'arroser les espaces verts sans vidanger l'eau potable, devrait mobiliser un budget de 180 millions de dirhams.