Un meurtre d’une insoutenable cruauté dont se font l’écho les quotidiens Assabah et Al Ahdath Al Maghribia dans leur livraison de lundi 2 février. Une femme a tué son mari la semaine dernière à Azrou en lui assénant des coups mortels au niveau de la tête à l’aide d’une grosse pierre. Après avoir accompli son forfait, elle s’est fait aider de son amant pour se débarrasser du cadavre en le jetant sur le toit d’une bâtisse en pisé jouxtant son domicile.
Lors de la reconstitution du crime, la femme, âgée de la trentaine, a reconnu qu’elle a flanqué sept coups à son mari avant de se prêter les services de son amant pour tenter d’effacer les traces du crime, croit savoir la publication, ajoutant que les deux prévenus ont lavé la chambre du sang de la victime dans une tentative d’effacer les traces du crime.
Donnant plus de détails sur ce crime odieux, Al Ahdath Al Maghribia rapporte que les éléments de la police judiciaire chargés d’enquêter sur ce crime ont concentré leurs investigations sur l’épouse, qui n’a pas trop résisté pour avouer avoir commis le crime avec la complicité de son amant, démêlant ainsi les fils de ce crime en moins de dix heures après la découverte du corps sans vie de la victime, tailleur de son vivant.
Selon ses aveux, la femme, originaire de la ville de Saidia, a avancé que son frère l’a obligé à se marier avec son ami tailleur de profession alors qu’elle était en relation avec une autre personne. Et après deux mois de mariage, elle a décidé d'en finir avec cette union, mais de quelle façon.
Elle a décidé en premier lieu d’attirer son époux vers la ville de Saidia pour exécuter son plan mais il avait refusé de l’accompagner. Face au refus de son mari, elle a contacté son amant en lui demandant de la rejoindre à Azrou pour mettre à exécution son plan diabolique, poursuit Al Ahdath Al Maghribia.
Et d’ajouter que l’épouse a concocté mardi dernier son plan pour liquider son mari. Elle a ainsi attendu que son mari s'endorme pour lui fracasser la tête à l’aide d’une grosse pierre avant de mettre le corps sans vie dans les sanitaires. Après avoir mutilé le cadavre, ils se sont débarrassés de lui avant de revenir au lieu du drame pour effacer les traces du crime, rapporte le journal.