L’effondrement de l’immeuble de quatre étages à Sbata à Casablanca, qui a fait 4 morts et une vingtaine de blessés, continue de faire couler beaucoup d’encre. Ce drame, survenu vendredi dernier, dans un quartier populaire parmi les plus denses de la capitale économique du royaume, a vite suscité l'ire de la société civile.
Le réseau d’associations "Pour un logement décent" appelle, dans un communiqué ce lundi, à une remise à plat des procédures d’octroi des autorisations de construction.
Le réseau associatif, qui dénonce le non respect des procédures de construction et l'absence de suivi sur les chantiers, s’interroge sur les vraies raisons qui ont été derrière cet effondrement.
L’absence de contrôle fait partie des dysfonctionnements qu’il faudrait réparer le plus vite possible, souligne l'association dans un communiqué, regrettant aussi le fait que les communes n'accordent que peu d'intérêt à la qualité des constructions, vu la faiblesse des moyens humains et matériels dont elles disposent.
Pour rappel, l’effondrement de l’immeuble de Sbata vendredi 5 août a fait, selon un dernier bilan, quatre morts et vingt-quatre blessés. La Willaya de Casablanca a précisé, de son côté, que neuf d’entre eux ont quitté l’hôpital après avoir reçu les soins nécessaires. Les autres sont toujours hospitalisés et leur état est jugé hors de danger.
Le propriétaire de l’immeuble a été arrêté le 6 août et mis à la disposition de l’enquête pour délimiter les causes et les responsabilités autour de cette tragédie.