Eau et électricité: comment les sociétés régionales vont pallier la gestion déléguée

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur. . DR

Revue de presseLa Chambre des conseillers a adopté, mardi 18 avril, le projet de loi relatif aux sociétés régionales multi-services (SRM). Voici ce qu’il faut en retenir, en attendant son adoption définitive. Le récapitulatif dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 19/04/2023 à 23h46

Le projet de loi relatif aux sociétés régionales multi-services (SRM) a été adopté avec 38 voix pour et 5 contre, mardi 18 avril, en commission à la Chambre des conseillers, écrit Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 20 au 24 avril.

Ce projet de loi, explique le journal, vise à accompagner la régionalisation avancée à travers la création, à l’initiative de l’Etat (PPP), de sociétés au niveau de chaque région, et ce pour permettre une convergence de l’intervention des différentes parties concernées dans le domaine de la distribution de l’eau de l’électricité.

Selon la publication, ce projet de loi vise à mettre les sociétés de distribution à la disposition des collectivités territoriales.

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a déclaré que, grâce au suivi et à l’évaluation du secteur de la distribution de l’eau et de l’électricité, plusieurs problématiques empêchant les acteurs actuels d’accompagner l’évolution de la demande des services en eau, assainissement et électricité avaient été relevées.

Citant l’agence officielle MAP, Al Ahdath ajoute que le ministre de l’Intérieur a souligné que les études avaient dévoilé que le secteur nécessitait d’importants investissements publics, avant de noter que les approches adoptées à ce jour avaient empêché de répondre efficacement aux besoins du secteur, compte tenu de l’absence de coordination et de convergence et du chevauchement des intervenants, ce qui explique les investissements non justifiés et à efficacité limitée.

«Ces différentes considérations, a-t-il dit, exigent la mise en place d’un cadre législatif en harmonie avec l’arsenal juridique marocain relatif à la décentralisation, à l’investissement public, à la gestion des services publics et à l’efficacité énergétique, et ce en vue d’instaurer un nouveau système de gestion à la disposition des collectivités et des usagers», rapporte encore le quotidien.

Par Fatima Moho
Le 19/04/2023 à 23h46