Drapeau national brûlé dans un lycée: six adolescents arrêtés à Settat

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Revue de presseKiosque360. La police judiciaire de Settat a arrêté 6 mineurs qui s'étaient introduits dans un lycée pour y commettre des actes de vandalisme. Les mis en cause, qui avaient été radiés de ce même établissement une année plus tôt, ont cassé du matériel, détruit une caméra et brûlé le drapeau national.

Le 15/11/2018 à 22h26

Les éléments de la police du quatrième arrondissement relevant de la préfecture de police de Settat ont été appelés, en urgence, suite à l’intrusion de plusieurs mineurs dans le lycée «Massira Khadra», dans le quartier Farah, à Settat. Les adolescents ont profité des manifestations des élèves contre le maintien de l’heure d’été pour s’infiltrer et saccager le matériel, les portes et les fenêtres de l’établissement. D’autres ont détruit la caméra et arraché le drapeau national qui était fixé à la porte principale, avant de le brûler dans un coin situé à quelques encablures du lycée et de prendre la fuite.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 16 novembre, que les éléments de la police judiciaire ont ouvert une enquête, sur requête du Parquet. Ils ont, d’abord, entendu le directeur de l’établissement qui a révélé connaître l’identité des mis en cause puisque, a-il ajouté, ils avaient été radiés du lycée une année plus tôt. Une opération de bouclage et de ratissage des environs de l’établissement a permis de retrouver le drapeau national déchiré. Des parties de la caméra détruite ont été récupérées et remises à la police scientifique. Après l’examen de ces données, les enquêteurs sont arrivés à identifier deux casseurs que la caméra avait filmés au moment où ils quittaient le lycée en emportant le drapeau national.

Les investigations ont permis d'appréhender les adolescents et de les mettre en garde en vue sous la supervision du Parquet. Au cours de leur interrogatoire, ils ont été confrontés aux images de la vidéo qui les montrent en train de commettre leurs actes de vandalisme. Ils ont fini par avouer leurs méfaits et dénoncer leurs acolytes, qui ont été arrêtés à leur tour. Tous ont été déférés, mercredi dernier, devant le juge d’instruction qui a ordonné leur incarcération dans la prison Ain Ali Moumen de Settat.

Par Samir Hilmi
Le 15/11/2018 à 22h26