Ces commissions composées des représentants des départements de l'Intérieur, de la Santé, de l'Industrie et de la Protection civile, ont visité des usines relevant des zones industrielles de Hay Rahma, de l'aéroport et d'El Oulja.
Ces opérations de contrôle ont pour but de s'enquérir sur place sur de possibles dysfonctionnements techniques dans l'exercice de ces activités industrielles. Car, à l'instar du cas dramatique de l'atelier de Tanger, de nombreuses unitées spécialisées dans le textile travaillent dans la clandestinité au détriment de la santé et de la sécurité des employés.
Pour rappel, les employés de cet atelier installé au sous-sol d’une maison dans un quartier résidentiel de Tanger ont été piégés lundi matin par les eaux, après des pluies torrentielles qui ont atteint 50 mm en une heure, selon les autorités locales. Cette unité clandestine était située dans la cave d’une villa à Hay Al Inas, dans la zone d’El Mers. Une enquête judiciaire a d'ailleurs été ouverte «pour élucider les circonstances» et «déterminer les responsabilités» du drame.