Des sources du ministère de la Santé révèlent une recrudescence de la leishmaniose dans la région de Drâa-Tafilalet, précisant que 3.500 cas ont été enregistrés durant l’année en cours, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 27 décembre.
Ces mêmes sources déclarent au quotidien que les rapports de la dernière campagne de lutte contre cette parasitose indiquent que la majorité des cas se concentre à Zagora et Tinghir et, à un moindre degré, à Ouarzazate et Errachidia. L’apparition de nouveaux cas parmi les enfants a également été rapportée. Cela étant, les sources d’Al Akhbar assurent que le traitement est disponible dans tous les centres de santé et que la prise en charge de la maladie est assurée par des professionnels formés à cet effet.
Al Akhbar souligne que la recrudescence de la leishmaniose dans les villages de la province de Zagora a mobilisé les services du département de la Santé, qui ont mis l’accent sur la sensibilisation des habitants aux dangers de cette maladie et aux précautions à prendre pour l'éviter.La publication ajoute que ces campagnes concernent les enfants scolarisés et les habitants des zones endémiques. Ainsi, 296.000 enfants ont été examinés dans les écoles situées dans des zones endémiques, soit 60% des enfants scolarisés.
Le ministère révèle, par ailleurs, que plus de 8.000 cas ont été pris en charge et que 107 enfants ont été diagnostiqués positifs entre début 2017 et le 13 novembre dernier. Pour ce qui est de la situation épidémiologique, une nette amélioration a été notée. De 10.000 cas en 2010, on est ainsi passé à 170 cas.
Soulignant enfin que la leishmaniose est une maladie parasitaire transmise à l’homme par le moustique de sable, dit aussi phlébotome, qui contracte la maladie en piquant des chiens et de rongeurs. La maladie n’est pas transmissible entre humains.