Sur l'avenue Oued El Makhazine, les vendeurs de jus et de grillades viennent de receptionner leurs nouvelles charrettes flambant neuf. Au nombre de douze, elles sont financées par l'Initiative nationale de développement humain (INDH) et sont destinées à la vente des jus frais et des grillades de viande et de poisson.
Les vendeurs ambulants sont heureux de ce don qui leur permettra de gagner dignement leur vie mais, néanmoins, des problèmes subsistent. Certains commerçants se plaignent de l'absence d'électricité à bord. "Au coucher du soleil, nous devons déja nous en aller, sinon, nous sommes plongés dans le noir et il nous est impossible de travailler. C'est un manque à gagner", confie un vendeur à Le360. Ce commerçant ajoute que les responsables du programme ont promis de régler ce problème dans les meilleurs délais.
Un autre plaignant, cette fois-ci: le vendeur de poisson. Avant, il possédait une baraque en métal, adaptée au produit qu'il commercialise. "Je vends du poisson et j'ai donc besoin d'eau. Mais l'eau n'est pas compatible avec le bois, le métal est plus approprié", conteste-t-il.